L’écrivain et son double avec Percival Everett
De Alexandre Westphal
Film documentaire de 78 mn
Aide du FAI en écriture et développement, Région Nouvelle Aquitaine, département Charente maritime, BipTV, LCTV, CNC FSA, Les Films de l’Embellie, Floating Stone production, Poorhouse.

Dans son petit bureau encombré de livres et d’articles de sport, je propose à l’écrivain Percival Everett d’explorer son œuvre et sa façon de travailler. Pendant nos échanges, je projette des images d’archives, des films et des paysages sur les murs de la pièce. Elles envahissent l’espace et résonnent avec ses textes, incarnent son imaginaire. Elles nourrissent aussi nos discussions, l’amènent à évoquer son histoire et une facette plus intime de sa vie.
Pendant ce temps, sur une scène de théâtre au décor dépouillé, un acteur lit des extraits de ses textes et devient progressivement le double fictif de l’auteur.
Au fil du documentaire, le réel et la fiction se mêlent et nous interrogent. Comment se construisent les romans de Percival ? Que nous disent-ils de l’Amérique contemporaine, des formes de racisme qui s’y perpétuent ? Qu’est-ce que l’engagement en littérature?
In his little office, cluttered with books and sporting goods, we explore the work of Percival Everett and the way he writes. During our conversations, I project old film archives and landscapes on the wall of the room. The pictures spread out in the space and resound with his texts, representing his imagination. They also lead him to talk about his history and a more intimate part of his life as a writer. Meanwhile, an actor reads excerpts of his texts on a theater stage with a very minimalist set. On the course of the documentary, he becomes some kind of fictitious double of the writer. Reality and fiction mingle. What does Percival tells us about contemporary America ? What is it to be an African American writer in the USA today and how does one elude the old racism’s new traps ?
Walden ou la vie dans les bois
Un documentaire écrit par Marie-Ève de Grave
Plongée au cœur de Walden ou la vie dans les bois d’Henri David Thoreau, le film raconte l’histoire de ce livre culte, le parcours singulier de son auteur, son rayonnement et comment la pensée visionnaire du philosophe résonne furieusement aujourd’hui.
Durée : 52mn
Coproduction Pierre-Olivier Bardet et Senso Films.
Les trois Kurtàg, de la musique à l’image
Maryline Charrier et Judit Kurtàg
Documentaire de 58 minutes – TV7 Bordeaux, Lyon Capitale TV, Biptv , BobiLux, CNC, Procirep-Angoa, Région Aquitaine, Fondation Sacher, FilmFabriq , Budapest Music center , Classica TV, Scam Brouillon d’un rêve
Quelles sont les passerelles à la fois lignée et rupture, qui relient la musique à l’image, à travers un portrait de la famille Kurtág : le grand père compositeur – composant à 91 ans son premier opéra d’après Fin de partie de Samuel Beckett – le fils compositeur et la petite fille, vidéaste/ plasticienne.
Lettres de juillet
Co-écrit par Laurent Larivière et François Prodromidès.
Réalisé par François Prodromidès
Documentaire de 52 minutes.
A Cherbourg, la maison d’arrêt siège au cœur de la ville comme une boîte noire. 7 détenus écrivent une lettre à un destinataire – si loin, si proche. Du temps de la parole à celui de l’écrit, cheminant vers le dehors par l’imaginaire intime, la lettre est tour à tour une clé, un document amoureux, un autoportrait singulier dans le miroir de l’autre.

Collection Cérès Franco, le parcours d’une femme atypique
Réalisé par Clémence Hardouin
Documentaire de 52 minutes
A l’automne 2013, l’aile droite du Musée des Beaux Arts de la ville de Carcassonne accueillera une sélection des œuvres de la Collection Cérès Franco, soit plus de 1500 pièces rassemblées aujourd’hui dans deux maisons-musées à Lagrasse.
Clémence Hardouin, la réalisatrice, a choisi de dresser le portrait de sa grand-mère, atypique. Elle a bâti son film sur l’idée de décrochage/accrochage qui va avoir lieu dès le printemps et son film accompagnera la présentation des œuvres qui seront exposées de manière permanente dans ce nouvel espace.
Savoir Terre
Réalisé par Maria Reggiani
Documentaire de 52 minutes
Le désir de Maria Reggiani était de montrer, à travers plusieurs destins individuels, les changements que connaît actuellement le secteur agricole en France, en interrogeant notamment des agriculteurs qui ont décidé de passer de mode d’agriculture intensive à des exploitations beaucoup plus réduites et à la culture bio. Au cours de ces recherches, Maria a rencontré Fantine, une jeune diplômée de Sciences-Politiques qui fait partie de Savoir Terre une association dont certains adhérents sont en train de monter des projets agricoles collectifs, dans différentes régions en France. Le film suivra la mise en place de trois de ces projets collectifs, en se plaçant en témoin direct de l’agora (au sens des origines de la démocratie et de la Grèce antique), que forment par et pour eux-mêmes ces groupes : Quelles bases pour un fonctionnement égalitaire où chaque décision doit être prise en commun et acceptée par tous ? Comment dépasser les incompréhensions ou différences inter-personnelles pour trouver le meilleur « vivre-ensemble » et comment pérenniser un projet de vie?
Ricardo Cavallo ou le vol de l’épervier
Réalisé par Isabelle Rèbre
Documentaire de 52 minutes.
Coproduit par AGM productions, Tébéo, La région Bretagne, CNC
A St Jean du Doigt, Ricardo Cavallo peint sur le motif des petites plaques de bois, qui, une fois rassemblées composent une image d’allure photographique représentant un paysage. Pourtant c’est la figure humaine qu’il veut introduire dans sa peinture. Le film suit au fil des saisons le travail du peintre, questionnant à travers lui, dans un dialogue entre peinture et cinéma, la difficulté de représenter la figure humaine.
La mélodie du boucher
Réalisé par Amélie Bonnin
Documentaire de 52 minutes
Montée à Paris à 18 ans pour suivre des études de graphisme, je suis issue d’une famille d’artisans bouchers de campagne. La boucherie étant sur le point d’être vendue, je veux garder les traces de cette histoire qui s’étiole. À travers le portait de mon oncle, dernier de la lignée de bouchers et garant d’un héritage qui m’a forgée ; j’interrogerai l’écart entre nos deux réalités, m’attachant à en dégager les liens. Tableau de campagne subjectif, ce film reflète le regard que je pose sur le mélange entre histoire individuelle et traditions.
Hygiène raciale
Réalisé par Guillaume Dreyfus
Film documentaire de 90 minutes coproduit par TV Tours, Centreimages, Média, Geppert productions, Procirep/Angoa, CNC. Distribution Zed International.
« Hygiène raciale » fut le nom donné à l’eugénisme, en Allemagne, dans les années 1930. Ce film veut raconter l’histoire de cette idéologie, en se concentrant sur l’eugénisme négatif : son but était d’empêcher la propagation de certaines maladies, que la science de l’époque estimait alors héréditaires. L’eugénisme fut l’un des piliers idéologiques du nazisme. Toutefois, cette idéologie n’a pas seulement été appliquée dans l’Allemagne nazie, mais aussi dans d’autres pays occidentaux, et notamment aux Etats-Unis – avant 1933 et après 1945. L’un des objectifs du film étant de faire apparaître certaines continuités : on oublie combien la pensée eugéniste, qui triompha dans une partie du monde occidental avant la Seconde Guerre mondiale, marqua un jalon capital dans le cheminement vers le crime de masse. Le film sera donc un documentaire historique, évoquant responsables et victimes de l’hygiène raciale, tout en revisitant aujourd’hui certains des lieux emblématiques qui furent associés à cette idéologie.
Mémoire blanche
Réalisé par Maria Reggiani
Documentaire de 42 minutes
TVEST Montreuil, Périphérie, Brouillon d’un Rêve
Maria Reggiani annonce son intention de film avec cette phrase de Marguerite Duras: « Le malheur de ma mère a tenu lieu de rêve dans mon enfance ».
Fille de parents tous deux travaillant dans le monde du spectacle, elle a vu sa famille se disloquer brutalement à l’âge de 5 ans, se retrouvant alors placée chez son grand-père puis dans un home d’enfant. Des années plus tard, alors que sa mère est hospitalisée à cause d’une grave dépression, Maria la filme à plusieurs reprises et lui demande comment elle a pris cette décision de se séparer de ses enfants. Au cours de ces entretiens sa mère lui révèle qu’elle a gardé de cette période le souvenir d’avoir été « absente de son existence ». Ce film est un essai à travers d’une part, les derniers échanges filmés que Maria à eu avec sa mère, et d’autre part, diverses archives comme des photos famille, des conversations avec ses frères et soeurs, des extraits d’émissions sur son père et le journal intime de sa mère . C’est une recherche de traces pour reconstruire un parcours familial, et interroger un sentiment d’abandon.
Musiques
Réalisé par Souad Kettani
Documentaire de 52 minutes.
Coproduction : Téléssonne avec la participation du CNC et le soutien de la PROCIREP et de l’ANGOA, du Ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative et de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances – L’Acsé -Fonds Images de la diversité.
Saint-Denis dans le 93. Le conservatoire de musique est un endroit tranquille, situé à l’écart des cités et des rues bruyantes du centre-ville. Dans les couloirs, retentit une mélodie étrange qui mêle sons épars des divers instruments, chaque élève suivant sa partition et sa leçon particulière. Guidé par cette musique, le film montre sous un jour inhabituel des enfants et adolescents de banlieue.
Zahia Ziouani, un chef d’orchestre entre Paris et Alger
Réalisé par Valérie Brégaint
Documentaire de 60 minutes
La danse, l’art de la rencontre
Réalisé par Dominique Hervieu et José Montalvo
Film documentaire de 57 minutes
Co-production : ARTE France, CCN de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Montalvo-Hervieu, sous l’impulsion de « francofffonies ! le Festival Francophone en France » en association avec NRK, YLE Teema et SVT, avec la participation du CNC, du Ministère des affaires étrangères et avec le soutien de la PROCIREP – Société des Producteurs et de l’ANGOA – Distribution : Poorhouse International
Grand Prix Golden Prague 2007
1er Prix au Festival International du Film de Bagdad 2007
Sélectionné au 26è Festival International du Film sur l’Art de Montréal 2008
Ce film mêle des images «documentaires» tournées avec des chorégraphes malien, cambodgien, tunisien dans leurs pays et des images de l’univers Montalvo-Hervieu, sortes de «collages filmiques » au service de la poésie, de l’humour ou de l’illusion.
Le film joue de l’alternance entre fiction et réalité, entre les images très oniriques de José Montalvo d’une part, et d’autre part, celles tirées d’une récente expérience de création menée par Dominique Hervieu auprès de quatre chorégraphes francophones : Kettly Noël à Bamako, Hafiz Dhaou et Aïcha M.Barek à Tunis et Son Altesse Royal Buppha Devi à Phnom Penh.
La peinture de Jean Rustin
Isabelle Rèbre
Film documentaire de 61 minutes
Coproduction : Télessonne, Fondation Rustin avec la participation de la Région-Ile-France, du CNC, de la Procirep- Société des Producteurs et de l’Angoa, et le soutien de Périphérie.
Sélectionné au festival « Traces de vies » 2007
« Je peins ce que tout le monde refuse de voir » dit Jean Rustin. Scènes obscènes ou pornographiques. Comment dès lors, peut-on regarder ces tableaux ? Sûrement pas de face. Le film installe dans l’atelier du peintre un jeu de cache-cache et déroule autour de la peinture un voile : il convient parfois, pour mieux le voir, de cacher l’objet du délit…
Avec la participation de Jean Rustin, Henri Cueco, Pascal Quignard, Cérès Franco, Evelyne Artaud, Léonardo Crémonini, Maryline Charrier, Ariane Granjon, Isabelle Lequien, Anne-Claude Moquet, Marc Le Bot et Jean-Marie Tassel (archives).
C’est toujours la même histoire
Anne Morin et Joris Clerté
Collection de documentaires en animation de 5 minutes (programmables par 5 épisodes, soit 25 minutes).
Pilote existant intitulé C’est toujours la même histoire d’Anne Morin et Joris Clerté
Co-production : Donc Voilà ! avec la participation du CNC et le soutien de Téléssonne.
Poupées de lumière – Portrait de Michel Nedjar
Emérance Dubas
Film documentaire de 21 minutes
Avec le soutien de la Galerie Polad-Hardouin, Art/Brut Center Gugging (Vienne)
A caractère patrimonial, le film donne la parole à l’artiste Michel Nedjar qui réalise depuis plus de 30 ans une œuvre protéïforme et insolite : poupées, dessins, cinéma expérimental… A travers un long entretien, Nedjar nous introduit dans le cercle intime de son processus de création dans lequel l’atelier joue un rôle de manifeste.
Nalan Türkeli, une femme des bidonvilles
Evelyne Ragot
Film documentaire de 63 minutes
Coproduction : ARTE, Dominant 7, Neyrac Films avec la participation du CNC, le soutien du FVI et de Media Distribution.
Sélectionné aux Rencontres Internationales du Cinéma du Forum des Images en 1999 et au FIPA 2000.

Lettres de fin d’apartheid
Corinne Moutout
Film documentaire de 85 minutes
Coproduction : Les Films d’Ici, France 2 avec la participation du CNC , du soutien de la Procirep et du FAVI
Sélectionné au Festival International des Documentaires de Marseille (2001) au Festival d’Amiens, à Traces de vie et au Festival de Buenos Aires.
Dans un bureau de poste, quelque part en Afrique du Sud, Blancs et Noirs patientent ensemble dans la file d’attente. De l’autre côté de la vitre, le personnel affiche la même mixité raciale. Frenjie, la Noire, Amanda, la Blanche, travaillent en bonne harmonie. Mieux, elles plaisantent, se racontent leurs traditions et, à l’occasion de Noël ou d’un anniversaire, sablent le champagne.
Finies les divisions raciales qui faisaient dans le passé de cette poste un lieu interdit aux Noirs ? Oubliées les rancœurs issues de l’apartheid ? Six ans après l’avènement de la nouvelle Afrique du Sud, le film se présente comme un état des lieux du chantier de la réconciliation mis en oeuvre par ce pays. De Johannesburg au Cap, en passant par le Karoo, d’une poste à une soupe populaire, d’une ferme à une piscine municipale, on va et on vient entre les émotions contradictoires que les Sud-africains tirent de leurs préoccupations du moment : pardon, découverte de l’autre, peur, violence…
Et l’on passe ainsi de la surprise à l’incrédulité, de l’enthousiasme pour un prévisible succès de la réconciliation, à la crainte de son échec programmé.

Dolo, le dernier Dogon
Emérance Dubas
Film documentaire de 45 minutes
Coproduction : Télé Lyon Métropole et L’ORTM avec la participation du CNC , de la DAP et du FAVI
Sculpteur malien, Amahiguere Dolo travaille à partir de racines d’arbres ramassées dans la brousse, donnant forme à un univers inspiré de sa culture dogon, codée et secrète.
Interroger son œuvre en la faisant dialoguer avec une vision occidentale de l’art constitue la trame de ce film.
Témoignage d’une œuvre, portrait d’un artiste, chronique d’une rencontre, le film montre aussi le retour de Dolo en son village dogon, des années après qu’il a rompu l’interdit de sa tradition…
Autour du petit singe bleu, un portrait de Piotr Moss
Maria Sartova
Film documentaire de 55 minutes
Coproduction : Muzzik, avec la participation du CNC et le soutien de la SACEM
OPUS 53 – Renaud Gagneux
Marie-Dominique Dhelsing
Film documentaire de 60 minutes
Coproduction : Muzzik avec la participation du CNC et le soutien de La Sacem
Arrêt sur délits
Corinne Moutout
Film documentaire de 73 minutes
Coproduction : Les Films d’Ici, France 3 avec la participation du CNC
Les veilleurs
Philippe Lanfranchi et Bertrand Lauzanne
Film documentaire de 52 minutes
Coproduction : France 3 National et France 3 Lorraine Champagne Ardenne et la participation du CNC, du Conseil Général de la Marne, du Ministère de la défense et de la Procirep-Angoa.
Les déserteurs de la Wehrmacht
Guillaume Dreyfus
Film documentaire de 52 minutes
Coproduction : France 3 Alsace, Cités Télévision, SagaFilm (Belgique) avec la participation du CNC et de la Procirep
Pendant la seconde guerre mondiale, 35.000 soldats de l’armée allemande, la Wehrmacht, ont été condamnés à mort. Plus de 20.000 déserteurs ont été exécutés, 10.000 ont été graciés, c’est-à-dire incarcérés puis envoyés sur le front de l’Est dans des bataillons disciplinaires. 4.000 sont revenus de la guerre. Aujourd’hui, moins de 300 ex-déserteurs vivent encore en Allemagne.
Le film Les déserteurs de la Wehrmacht souhaite raconter l’histoire de plusieurs de ces déserteurs ; montrer ce qu’ils ont vécu pendant mais aussi après la guerre, dans une société allemande où ils étaient perçus comme des « traîtres » et des « lâches » ; quelle fut alors leur traversée du désert ; et, enfin, retracer la lutte politique menée par une association d’anciens déserteurs, visant à obtenir une réhabilitation officielle, à partir de 1990.
En 1997 encore, les anciens déserteurs avaient un casier judiciaire et ne touchaient pas de pension d’ancien combattant pour leur période de désertion, pension touchée par tous les ex-soldats ou officiers de la Wehrmacht et même par les anciens SS.
À travers cette histoire, c’est aussi une certaine histoire de l’Allemagne d’après-guerre qui est racontée
A demain les Halles
Jean Lassave et Jacques Marillaud
Film documentaire de 59 minutes et 26 minutes
Coproduction : Voi Sénart, France 3 Ile de France, La Cathode, avec la participation du CNC, de la Procirep et du Ministère de l’Equipement
Un imam de banlieue
Marie Dolez
Film documentaire de 52 minutes
Coproduction : VOI Sénart avec la participation du CNC
Collèges publics : sauve qui peut !
Marina Julienne
Film documentaire de 52 minutes
Coproduction : Téléssonne, avec la participation du CNC et le soutien du FASILD
Dans le XIVème arrondissement de Paris, un quartier qui s’embourgeoise du côté de sa frontière avec le 6ème arrondissement et reste très populaire du côté du boulevard des Maréchaux, les parents respectent de moins en moins la carte scolaire.
Pour échapper au collège qui a « mauvaise réputation », les familles du quartier ont recours aux stratégies les plus variées : des maghrébins s’inscrivent chez les religieuses trinitaires, des petits commerçants paient dès le primaire un établissement privé, des cadres supérieurs qui défendent les valeurs égalitaires et laïques de la république choisissent la prestigieuse Ecole Alsacienne.
Certains parents au contraire décident de « jouer le jeu » et de ne pas éviter le « mauvais » collège car ils ont la conviction que l’école doit être la même pour tous, et qu’ils n’ont pas à surprotéger leur enfant de « la société telle qu’elle est ».
Le film donne la parole à ces différentes familles, qui expliquent leur choix d’ établissement les concessions qu’elles ont dû faire à leurs principes, les idées auxquelles elles ont renoncer.
Qu’est ce qui fait la bonne ou la mauvaise réputation d’un établissement ? Quelle est la part de rumeur et quels sont les éléments quantifiables dans le classement d’un collège Chaque famille veut la réussite scolaire de ses propres enfants, mais semble ne plus faire confiance à l’école publique pour décider des meilleurs voies pour y parvenir. Pourquoi ? Des responsables d’établissements, des professeurs, tenteront de répondre aussi à cette question.
Il montre aussi comment les comportements des familles renforcent les caractéristiques sociales et ethniques de micro-quartiers : alors que seuls quelques immeubles situés vers la porte de Vanves présentent de fortes concentration de personnes étrangères ou d’origines étrangères, et que les écoles primaires restent à peu près mélangées, au niveau des collèges on se retrouve avec véritablement des collèges « blancs » et des collèges où sont concentrés les populations d’origine étrangère.
En maternelle au Val Fourré
Marie Dolez
Film documentaire de 52 minutes
Coproduction : Cités Télévision et Cap Canal, avec la participation du CNC et le soutien du FASILD
95.5 : Spécial dédicace
Marie Dolez
Film documentaire de 59 minutes
Coproduction : TV 10 Angers, avec le soutien du CNC, de la DDT, du FAS, du Ministère de la Jeunesse et des Sports, de La Mission Ville de Mantes.